vendredi 23 août 2013

MUGABE:PRPOSE LA CASTRATION DE GAY!

Si l'ignorance doublée d’intolérance pouvaient tuer,ce président serais mort depuis bien longtemps!

LISEZ BIEN CECI!

Zimbabwé: Robert Mugabe pour la castration des homosexuels :: ZIMBABWE

Mugabe:camer.beL’homophobie du président du Zimbabwe n’est un secret pour personne. Robert Mugabe, alors que se prépare l’élection présidentielle du 31 juillet à laquelle il est lui-même candidat, a lancé une nouvelle déclaration anti-gay au moins aussi violente que les précédentes.« L’Eglise dit que l’homosexualité est une abomination. C’est aussi le cas dans notre propre culture. Les hommes qui participent à ce genre de pratique mériteraient d’être castrés » claironne Robert Mugabe à l’occasion d’un meeting politique vendredi dernier à Gweru, dans le centre du pays. Et le président de 89 ans de poursuivre : « Si cela ne tenait qu’à moi, je m’assurerais qu’ils aillent tout droit en enfer pour y pourrir ».
Le Zimbabwe, comme bien d’autres pays d’Afrique, est catégorique sur la question homosexuelle, et le président Mugabe, depuis maintenant 33 ans qu’il occupe ce poste, a toujours été d’une clarté limpide à ce propos. En 2011, il avait parlé du « Royaume Gay Uni » en référence à l’acceptation de l’homosexualité par l’occident, clamant qu’ici au Zimbabwe les choses se passeraient autrement.
Au cours des dernières semaines cependant, on observe une certaine recrudescence des interventions comme celle-ci. Certains y voient l’utilisation stratégique d’une rhétorique homophobe visant à gagner des électeurs.
Après tout, pointer du doigt un ennemi commun pour unifier un peuple est une tactique vieille comme le monde…
© Source : Afriquinfos

mercredi 21 août 2013

Homophobie au Cameroun : beaucoup perdent espoir

« Il n’y a aucune raison de désespérer », a déclaré le président camerounais Paul Biya aux journalistes en janvier 2013, lors d’une conférence de presse à Paris. Ils l’avaient interrogé sur le taux élevé de poursuites pour relations homosexuelles au Cameroun, parmi les plus élevés au monde. « Les mentalités sont en train d’évoluer », avait assuré Biya. Il a mentionné une décision récente de la cour d’appel infirmant la condamnation de deux personnes transgenres, Jonas K. et Franky D., condamnées à cinq ans de prison en première instance.
L’auteur
Neela Ghoshal est chercheuse pour le programme sur les droits des personnes Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) à Human Rights Watch.
Pourtant, les paroles de Biya ont apporté peu de réconfort à Roger M., un étudiant de Yaoundé. Sa peine de trois ans de prison pour homosexualité, contrairement à celles de Franky et Jonas, vient d’être confirmée par la même cour d’appel. Quel est le crime de Roger ? Avoir envoyé des SMS amoureux à un homme, s’achevant sur cette confession timide : « Je suis tombé amoureux de vous. »
Il a été battu par des gendarmes et a avoué sous la contrainte avoir eu des relations sexuelles avec des hommes. Aucun élément pouvant constituer un crime n’était présent (les procureurs ne pouvant pas prouver avec qui il avait eu des relations sexuelles, ni où, ni quand) mais une juge, peut-être davantage motivée par des préjugés personnels que par une évaluation objective des preuves, l’a tout de même condamné.

Les mentalités n’évoluent pas assez vite

Même pour Franky et Jonas, libérés en janvier après avoir passé un an et demi en prison, les pronostics optimistes de Biya sur l’évolution des mentalités ont sonné faux. Après avoir été relâchés, ils ont été pris en chasse par une bande de voyous et ont reçu des SMS menaçants. Ils viennent d’apprendre que le ministère public a formé un pourvoi et le cas sera porté devant la Cour suprême.
Si les mentalités évoluent au Cameroun, cela n’est pas assez rapide – pas pour les nombreuses personnes LGBT au Cameroun qui vivent dans la peur, encourent le risque de passage à tabac, de poursuites et de peines de prison simplement en raison de qui elles aiment.
Certes, les mentalités sur des questions sensibles telles que l’orientation sexuelle et l’identité de genre évoluent lentement. Dans une grande partie de l’Afrique, les lois interdisant les relations homosexuelles datent de l’époque coloniale, imposées par les dirigeants britanniques afin de refléter l’idéologie victorienne puritaine.
Au Cameroun, ces lois sont des constructions encore plus récentes : les « relations sexuelles entre personnes du même sexe » n’y ont été interdites qu’en 1972. Pourtant des politiciens opportunistes ont imposé au public un mythe, largement accepté, selon lequel l’homosexualité n’a jamais été acceptée en Afrique.

Des coups avec la crosse d’un fusil

Lorsque les droits humains sont en jeu, le rôle des dirigeants n’est pas de baisser les bras et d’attendre passivement, en espérant que l’opinion publique évoluera de sorte que les injustices soient réparées sans aucune prise de risque politique. Le rôle des dirigeants est de prendre une position audacieuse pour faire respecter les droits humains universels, de protéger les minorités, de diriger et d’appeler le pays à suivre. Biya, semble-t-il, n’est pas prêt à exercer ce leadership.
En attendant, malgré l’optimisme de Biya, les personnes LGBT camerounaises perdent espoir. Au moins 28 personnes ont fait l’objet de poursuites judiciaires pour relations homosexuelles au cours des trois dernières années. Un nouveau rapport publié par Human Rights Watch et trois organisations camerounaises – Alternatives-Cameroun, l’Association pour la défense des homosexuel(le)s (ADEFHO) et Cameroonian Foundation for AIDS (CAMFAIDS) – montre qu’un grand nombre des personnes arrêtées pour conduite homosexuelle ces dernières années ont été torturées.


Un homme nous a expliqué avoir été attaché à une chaise pendant huit heures, tandis que des gendarmes entraient et sortaient de la pièce, lui donnant des coups avec la crosse de fusils semi-automatiques. Un autre a indiqué que des policiers l’ont frappé si fort sur les pieds que ses ongles sont tombés.
Certains hommes soupçonnés d’homosexualité ont été soumis à des examens anaux humiliants, sans aucune valeur scientifique, mais qui sont effectués régulièrement par des médecins militaires dans les brigades de gendarmerie.
Une femme, dont l’arrestation reposait sur une simple rumeur, a signé des aveux sous la contrainte après que des gendarmes lui ont menti en lui assurant qu’elle serait libérée si elle avouait être lesbienne. Plusieurs personnes arrêtées sur des accusations d’homosexualité nous ont affirmé qu’elles s’étaient vu refuser le droit fondamental de parler à un avocat.

Des allégations d’homosexualité dans les journaux

En 2006, des allégations d’homosexualité ont commencé à se répandre dans les médias camerounais, les rédacteurs citant des noms dans une sorte de surenchère vicieuse. Biya a protesté en appelant les journalistes à respecter le droit à la vie privée, mais son gouvernement a fait exactement le contraire.
Biya devrait faire bien plus qu’offrir de vagues espoirs de changement de mentalité, et devrait s’en tenir à ses promesses de faire sortir l’Etat des chambres à coucher camerounaises. Le Cameroun doit dépénaliser les rapports consentis entre personnes de même sexe, abandonner les poursuites dans les affaires en cours et libérer les personnes purgeant des peines de prison pour homosexualité.
Et le gouvernement devrait aussi faire savoir clairement aux membres des forces de l’ordre et, plus largement, aux camerounais, que la violence contre les personnes LGBT n’est en aucun cas acceptable.

SOURCE: rue89.com

Sénégal:Nouvel appel à dépénaliser l’homosexualité

A la mi septembre, il s’exprimait sur son quotidien d’homosexuel au Sénégal c’était sur l’un des blogs du Huffington Post . Djamil Bangoura refait parler de lui en commentant le verdict prononcé le 24 octobre 2012 dans l’affaire d’actes contre nature et de coups et blessures volontaires impliquant un chroniqueur bien connu des médias sénégalais: Tamsir Jupiter Ndiaye. Djamil Bangoura s’est entretenu avec Boy Dakar tard durant la nuit du 26 au 27 octobre 2012.
Diamil Bangoura 1 sur 4
Boy Dakar: Bonjour Diamil Bangoura. Vous êtes leader de “Prudence”, une association MSM (Men having Sex with Men – en français Hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes) sénégalaise.Vous avez appris la condamnation de Tamsir Jupiter Ndiaye à 4 ans de prison ferme. Son co accusé Matar Diagne a écopé de 3 ans de prison ferme. Votre réaction?
Djamil Bangoura (Son 1 françaisSon 1 wolof ): Ma réaction consiste juste à vous dire que cette nouvelle là (le verdict) ne m’a pas surpris. Souvenez vous, dès le déclenchement de cette affaire, j’avais lancé un appel à tous les alliés. Je leur demandais de se réunir pour agir avant que le tribunal ne donne sa position. Certains amis et alliés m’avaient dit d’attendre d’abord, pour voir comment la situation allait évoluer. Moi, je leur disais déjà qu’il fallait battre le fer pendant qu’il était chaud. Nous avons eu tort d’attendre, de rester sans réagir. Voila, maintenant il y a ces lourdes peines de prison(4 ans et 3 ans ferme). Il faut en finir avec cette manie de juger et de condamner les homosexuels au Sénégal. ça c’est clair! A chaque fois qu’il y a des arrestations de ce genre, la communauté homosexuelle doit réagir! Je pense que Tamsir et Matar sont victimes d’une injustice car personne ne devrait être incarcéré à cause de son orientation sexuelle. A mon avis, il faut prendre la parole, il faut dénoncer, il faut se mobiliser tout de suite pour que Tamsir Jupiter Ndiaye et Matar Diagne soient libérés.
Boy Dakar : Des gens peuvent vous répondre que les actes contre nature en question sont condamnés par la loi sénégalaise et que ce sont les sénégalais qui ont choisi cette loi…
Djamil Bangoura (Son 2 français) : Ce sont des sénégalais qui ont choisi cette loi mais ce sont des sénégalais aussi qui ont été arrêtés. Aucun mineur n’est impliqué dans l’affaire Tamsir Jupiter Ndiaye. Le chroniqueur et son co acusé sont majeurs. Ces deux hommes ne devraient pas être jugés pour avoir eu un acte sexuel librement consenti. En tout cas, ma position est que nous (leaders de la communauté homosexuelle du Sénégal) ne voulons plus voir des personnes majeures arrêtées, traduites en justices et condamnées sur la base de cet article 319 du code pénal sénégalais. Il faut lutter contre cet article 319 et obtenir la dépénalisation de l’homosexualité au Sénégal. Nous voulons en finir avec cet article 319.  Je le redis: il faut se battre pour la dépénalisation de l’homosexualité au  Sénégal!
Diamil Bangoura 4 sur 4
Boy Dakar: Ne craignez vous pas que des associations islamiques vous accusent de vouloir pervertir la société sénégalaise?
Djamil Bangoura (Son 3 françaisSon 2 wolof): Moi qui te parle comme ça là, je ne suis pas juif, ni catholique, je suis musulman et aujourd’hui le Sénégal n’est pas un pays purement islamique. Le Sénégal est un pays laïc. Et même si le Sénégal était un pays islamique, entre concitoyens, il faudrait respecter nos différences. Chaque société a des homosexuels, c’est Dieu qui l’a voulu. Quand on est un bon croyant, on doit respecter la différence que Dieu a mise entre ses créatures. Dieu a créée le blanc, le noir, les personnes de grande et de petite taille… Ce n’est pas toi ou moi qui avons créé cette différence, c’est Dieu qui l’a voulue. En tout cas, je vous le redis, je ne veux plus qu’au Sénégal, on arrête et on condamne les gens à cause de leur orientation sexuelle.
Diamil Bangoura 3 sur 4
Boy Dakar: Concrètement, quelles sont les actions que allez vous mener?
Djamil Bangoura (Son 4 français): D’abord nous allons demander la libérations de ces gens là (Tamsir Jupiter Ndiaye et Matar Diagne). Si ces deux personnes ne sont pas libérées, nous allons lancer le combat pour la dépénalisation de l’homosexualité au Sénégal et en Afrique, c’est tout!!!  Je sais que ce ne sera pas facile mais il faut que l’homosexualité soit dépénalisée et immédiatement! Que les choses soient claires, nous ne faisons pas la promotion de l’homosexualité. Autrement dit, nous n’incitons aucune sénégalaise ou aucun sénégalais à être homosexuel(le). Nous disons juste qu’ un homosexuel, majeur et vacciné ne doit plus être arrêté, violenté, torturé, déféré au tribunal, condamné à cause de son orientation sexuelle. Au nom de Dieu, il faut en finir! Rien n’est éternel dans ce monde et nous aurons la peau de l’homophobie!
Boy Dakar: Vous avez une trentaine d’années, aimeriez-vous que votre fils soit homosexuel? Si demain votre enfant vous annonçait qu’il est homosexuel comment réagiriez vous?
Djamil Bangoura (Son 5 français): Si mon enfant est homosexuel, je n’y suis pour rien, je ne l’ai pas contraint à devenir homosexuel. Je ne l’ai pas créé homosexuel. Si mon enfant est homosexuel, cela n’engage que lui. C’est le comportement que tous les parents devraient avoir vis à vis de leur progéniture. En tout cas, le jour où j’aurai des enfants, s’ils m’annoncent qu’ils sont homosexuels, je réagirai en acceptant leur orientation sexuelle. Et puis soyons sérieux: il y a beaucoup d’homosexuels au Sénégal, leurs parents n’ont eu aucune influence sur leur orientation sexuelle. Ces homosexuels qui sont au Sénégal ne viennent pas  d’inde,  de Chine, des USA ou d’Europe. Les homosexuels vivant au Sénégal sont des sénégalais musulmans, des sénégalais catholiques, des sénégalais qui ne croient pas en Dieu, bref les homosexuels sénégalais viennent de toutes les religions, de toutes les confréries et de toutes les régions.  -Propos recueillis au téléphone-
Petit rappel des faits: Au Sénégal, ce qui est appelé l’affaire Tamsir Jupiter Ndiaye remonte au 10 octobre 2012. Ce soir là, vers 19 heures, Tamsir Jupiter Ndiaye et Matar Diagne ont un rapport sexuel dans un bureau occupé par le journaliste. Au terme de l’acte sexuel, une bagarre éclate entre les deux hommes. Matar Diagne réclamant de l’argent ( 150 €,  environ 100 000F CFA ) et une pièce de tissu en contre-partie du rapport sexuel. Tamsir Jupiter Ndiaye nie avoir promis cette somme. La bagarre s’achève à l’hôpital principal de Dakar. Les deux hommes sont ensuite acheminés à la police et enfin devant le tribunal.
Tamsir Jupiter Ndiaye étant poursuivi pour actes contre nature, détention illégale d’arme blanche et coups et blessures volontaires sur la personne de Matar Ndiaye, son amant d’un soir. Des partisans de Tamsir Jupiter Ndiaye résument sa défense en cette illustration visible sur la page facebook du chroniqueur.
Lors du jugement en flagrants délits le 17 octobre, le procureur avait requis deux ans de prison ferme contre les prévenus. La sentence rendue le 24 octobre est plus lourde: 4 ans de prison ferme et  300€  (environ 200 000 F CFA) d’amende que Tamsir Jupiter  devra payer en guise de dédommagement à son amant blessé par un couteau lors de la bagarre. Matar Diagne, âgé d’une trentaine d’années, est condamné à 3 ans de prison ferme pour actes contre nature.
Tamsir Jupiter Ndiaye est né en 1970. A la barre il a dit avoir agi sous l’effet de l’alcool tant lors du rapport sexuel que lors de la bagarre. Le chroniqueur a aussi avoué avoir eu dans le passé des tendances homosexuelles avant de préciser avoir changé depuis cette lointaine époque. Tamsir Jupiter Ndiaye est marié à une femme et père d’un enfant.
Après le verdict, Me Khassimou Touré, avocat de Tamsir, a estimé que la décision était inique, injuste et non motivée par le droit. Toujours selon Me Khassimou Touré, qui a promis d’interjeter appel, le code pénal sénégalais ne définit pas ce qu’est un acte contre nature. Pis, l’élément matériel manque à l’infraction même si les deux hommes ont avoué avoir eu un acte sexuel.
L’article 319:3  du code pénal sénégalais  de 1965 dit: « Sans préjudice des peines plus graves prévues par les alinéas qui précèdent ou par les articles 320 et 321 du présent code, sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de  100 000 à 1 500 000 francs CFA (150 à 2 300 €), quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. Si l’acte a été commis avec un mineur de 21 ans, le maximum de la peine sera toujours prononcé. »

SOURCE: têtu blogs

SÉNÉGAL: La récente vague homophobe fait ses premières victimes du sida

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DAKAR, 20 août 2009 (IRIN) - Décès, abandon de traitement, suspension des efforts de prévention et recrudescence des comportements à risque : bien qu’encore difficiles à évaluer, les effets du récent regain de violence à l'encontre de la communauté MSM (Hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, en anglais) sur la propagation du VIH au Sénégal commencent à se faire ressentir, ont averti plusieurs acteurs de la lutte contre le sida.

Depuis février 2008, date de la publication dans la presse locale de photos d’une cérémonie gay qui avait déclenché une véritable chasse à l’homme dans tout le pays, les actes de violences et de répression à l’encontre des membres de la communauté homosexuelle au Sénégal se sont succédés.

En janvier 2009, neuf membres de la communauté gay, parmi lesquels le responsable de l’association Aids Sénégal, ont été condamnés à huit ans de prison pour « acte impudique et contre nature et association de malfaiteurs », un mois après avoir été arrêtés dans une maison de la banlieue de Dakar, sur dénonciation anonyme du voisinage.

Pour le docteur Ibra Ndoye, secrétaire exécutif du Conseil national de lutte contre le VIH/SIDA, le CNLS, « il est encore trop tôt pour mesurer l’impact quantitatif de ces événements sur la lutte contre le VIH chez les MSM… mais si on reste muet… j’ai peur que l’épidémie ne flambe ».

« On voudrait décourager la lutte contre le VIH qu’on ne s’y prendrait pas mieux »
« Au moment de leur arrestation, [les neuf hommes] tenaient une réunion de prévention sur le VIH », a noté Fatou Kine Camara, professeur de droit à l’Université de Dakar et secrétaire général de l’association sénégalaise des femmes juristes. « Cela a été considéré comme une association de malfaiteurs. On voudrait décourager la lutte contre le VIH qu’on ne s’y prendrait pas mieux ».

Sur le terrain, cette multiplication des violences, qui a forcé des dizaines de MSM à se réfugier dans des villages isolés, voire à s’exiler à l’étranger, commence à avoir des conséquences, parfois dramatiques, notamment pour les personnes séropositives qui étaient sous antirétroviraux (ARV) et que la fuite a contraint à interrompre leur traitement.

« Un jeune homme [infecté au VIH] en est mort il y a deux mois », a dit Cheikh Ibrahima Niang, anthropologue à l’Université de Dakar et auteur de plusieurs études sur les MSM, et qui connaissait ce jeune depuis 2000. « A l’époque, il refusait d’aller à l'hôpital par crainte d’être stigmatisé. Il a récupéré. Il s’est construit. Et c’est cette même personne qui, apeurée, a pris la fuite [lors des récentes violences], sans possibilité de se procurer des ARV. Il en est mort ».

Des professionnels du corps médical, qui ont souhaité garder l’anonymat, ont reconnu que leurs patients gays hésitaient aujourd’hui à venir en consultation.






Retour à la clandestinité

Les neuf hommes condamnés en janvier ont été relâchés à l’issue de leur procès en appel, en avril, suscitant de vives protestations de plusieurs dizaines d'imams qui ont alors créé le Front islamique pour la défense des valeurs éthiques, un groupe qui entend lutter contre « la propagation de l’homosexualité dans la société sénégalaise », dans un pays à plus de 90 pour cent musulman.

Ces événements, ajoutés à la profanation, quelques mois plus tôt, de la tombe d’un jeune homme, par des villageois qui ne voulaient pas voir un « homosexuel » enterré dans leur localité près de Djourbel, dans le centre du pays, ont traumatisé encore un peu plus une communauté déjà fortement affectée, et qui se sent aujourd’hui abandonnée.

« On croyait pourvoir faire confiance à nos partenaires, mais on se rend compte que dès qu’il y a un problème, on est laissé à nous-mêmes », a dit le président d’une des associations sénégalaises de MSM, sous couvert de l’anonymat. « Comment voulez vous qu’on lutte [contre le sida] si c’est pour… risquer d’aller en prison à la moindre dénonciation ? On ne peut plus avoir confiance ».

Les activités de prévention ont d’ailleurs cessé depuis janvier. « On nous dit que [ces activités] vont reprendre », a dit un pair éducateur à Dakar. « Mais en attendant, on est encore plus marginalisés. Nos espoirs sont anéantis ».

Outre le retour forcé à la clandestinité et, pour les acteurs investis dans la lutte, l’incapacité d’effectuer leur travail de sensibilisation, ces événements ont privé de nombreux membres de la communauté de leur activité et donc de leurs revenus, poussant certains d’entre eux à se tourner à nouveau vers des pratiques à risque VIH.

« Je n’ai plus de travail, donc plus d’argent, alors je suis retourné sur Internet et je fréquente des amants qui me contactent... ça me fait un peu d’argent », a dit Abou* à IRIN/PlusNews. « Personne ne veut se prostituer, mais on n’a pas le choix ».

« Il ne faut pas se faire d’illusions, si cette situation perdure, l’impact sera catastrophique. C’est prouvé partout dans le monde : chaque fois que nous renforçons la stigmatisation et la violence à l’égard d’un groupe, la prévalence [du VIH] augmente »
Pour M. Niang, « il ne faut pas se faire d’illusions, si cette situation perdure, l’impact sera catastrophique. C’est prouvé partout dans le monde : chaque fois que nous renforçons la stigmatisation et la violence à l’égard d’un groupe, la prévalence [du VIH] augmente ».

Or si le taux de prévalence au VIH au sein de la population générale au Sénégal a diminué au cours des dernières années pour s’établir à 0,7 pour cent, l’un des plus bas du continent africain, les MSM affichent en revanche une prévalence de 21,8 pour cent, selon une étude menée en 2007.

Depuis 2005, le gouvernement sénégalais a reconnu la nécessité de prendre en charge ce groupe vulnérable au VIH et l'a inclus dans son programme national de lutte contre le sida. Les projets, financés notamment par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, doivent être mis en œuvre par le CNLS.

« L'expérience sénégalaise dans la lutte contre le VIH chez les MSM a été un modèle… mais la chute est dure [avec cette] montée de l’homophobie dans certaines franges de la société sénégalaise », a dit M. Niang.

Chef de la division IST (infections sexuellement transmissibles)/VIH au ministère de la Santé, le docteur Abdoulaye Sidibe Wade a préféré relativiser la portée du récent déchaînement de violence. « Nous savons d'expérience que ce genre d'événements est inhérent à la gestion des groupes vulnérables, comme les MSM », a-t-il dit à IRIN/PlusNews.

« Cela perturbe tout notre travail, mais en même temps cela nous rappelle qu’il y a une réalité sociale incontournable à laquelle nous devons nous adapter pour que progressivement les choses puissent changer ».

L'homosexualité est officiellement interdite au Sénégal et passible, selon le Code pénal, d'une peine allant d'un à cinq ans d'emprisonnement et d’une amende de 100 000 à 1,5 million francs CFA (215 à 3 220 dollars).

* Un nom d’emprunt


SOURCE: http://www.irinnews.org

NOTRE GRAND PROJET:UN SITE WEB PRO POUR HOMOS

Bonjour à tous et à toutes!
Ce blog est le départ d'un grand projet de création d'un site web professionnel pour la défense des droits des homosexuels africains qui souffrent tant dans leurs chaires,âmes et qui vivent l'humiliation au quotidien et tout le temps exposés aux agressions de personnes complétement bloqués dans la tête!

Pour ceci nous sollicitons votre aide et vos dons nous serons d'une importante aide!
on ne s'imagine même pas aller voir des autorités politiques ou administratives pour leur exposer un tel projet qui serais comme commettre un crime!

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*recruter un excellent WEBMASTER
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*Acheter la documentation sur les droits de homosexuels de par le monde
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Et pourquoi pas: s'attacher les services d'un cabinet d'avocat pour pouvoir nous défendre en cas d'atteinte à nos droits!

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Pour charger votre compte;tapez ACHAT/VENTE PERFECT MONEY+LE NOM DE VOTRE PAYS DANS GOOGLE.vous trouverez des fournisseurs de proximité!

4e étape: 
Dans votre compte cherchez le LOGO $,de couleur verte et cliquez sur le carré en face pour cliquer sur ENVOYER DE L'ARGENT. 
Remplissez le formulaire et laisser votre message !

Nous vous remercions déjà de votre soutiens dans ce combat qui est déjà assez rude mais qui doit être mené jusqu au bout !

Anderson Keré.

Liste des pays homophobes à travers le monde


Dans de nombreux pays du monde, l'homosexualité n'est toujours pas reconnue ou est illégale. Découvrez la liste des pays selon le niveau d'ouverture et de tolérance afin de faire un choix éclairé pour votre prochaine destination gay friendly.
Liste-des-pays-homophobe
Carte des pays homophobes.
Selon les coutumes, la culture et les lois en vigueurs d'un pays, il en existe encore aujourd'hui plusieurs où l'homosexualité est interdite.

L'homosexualité peut être punie par une mise en prison des hommes et des femmes ayant eu des relations homosexuels. la sanction peut mener jusqu'à la peine de mort. Dans certains pays où l'homosexualité est culturellement inacceptable, c'est la population qui s'occupe de ces cas avec le lynchage.

C'est surtout dans les pays de l'Afrique et du Moyen-Orient que se vit le plus grand nombre d'interdictions visant spécifiquement les homosexuels. On compte environ 90 pays où l'homosexualité est totalement interdite.

Plusieurs pays industrialisés où de nombreux touristes gays et lesbiens viennent chaque année ne reconnaissent pas leurs droits en n'y mettant aucunes mesures concrètes.

Heureusement qu'il y a des pays précurseurs en matière des droits des gays et lesbiennes. On peut facilement compter un peu plus de 20 pays dans le monde dont la reconnaissance légale des homosexuels est bien présente avec des lois claires.
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*DES JEUNES GAYS PENDU POUR HOMOSEXUALITE DANS UN PAYS ARABE!triste!



Homosexualité illégale : Plus de 90 pays
L'homosexualité est illégale dans environ 50 % des pays du monde. La peine de mort existe toujours pour les personnes ayant eu une relation homosexuelle au Pakistan. Selon les lois envigeur, l'homosexualité est illégale dans certains états des États-Unis. Toutefois, on y applique pas les châtiments proposés.
Afghanistan, Algérie, Angola, Arabie, Arménie, Bahreïn, Bangladesh, Barbade, Bénin, Bhoutan, Botswana, Birmanie, Bosnie, Brunei, Burundi, Cameroun, Cap Vert, Corée du Nord, Cuba, Djibouti, Égypte, Émirats Arabes Unis, Éthiopie, Fidji, Gabon, Ghana, Grenade, Guinée, Guinée Équatoriale, Guyana, Haïti, Iran, Iraq, Jamaïque, Jordanie, Kenya, Kiribati, Koweït, Liban, Libéria, Libye, Malaisie, Malawi, Maldives, Maroc, Marshall, Maurice, Mauritanie, Micronésie, Mongolie, Mozambique, Nauru, Nigéria, Oman, Ouganda, Ouzbékistan, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Pérou, Qatar, Rwanda, Salomon, Samoa, Sainte-Lucie, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Singapour, Somalie, Soudan, Sri Lanka, Syrie, Swaziland, Taïwan, Tanzanie, Togo, Tonga, Trinité, Tobago, Tunisie, Turkménistan, Tuvalu, Vatican, Yémen, Zaïre, Zambie, Zimbabwe.
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Homosexualité non reconnue : Près de 80 pays
Plusieurs pays dans le monde ne reconnaissent officiellement pas l'homosexualité. Plusieurs pays dont la Grèce n'autorise pas des mesures concrètes pour défendre les droits des homosexuels.
Andorre, Antigua et Barbuda, Australie, Autriche, Azerbaïdjan, Bahamas, Bélize, Biélorussie, Bolivie, Bulgarie, Burkina Faso, Cambodge, Centrafrique, Chili, Chine, Chypre, Colombie, Congo, Corée du Sud, Croatie, République dominicaine, Dominique, Équateur, Érythrée, Estonie, États-Unis, Gambie, Grèce, Guatemala, Guinée Bissau, Honduras, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Kazakhstan, Kirghizstan, Laos, Lesotho, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Macédoine, Madagascar, Mali, Malte, Moldavie, Namibie, Népal, Nicaragua, Niger, Palau, Panama, Philippines, Pologne, Roumanie, Russie, Saint-Martin, Salvador, Serbie-Monténégro, Slovaquie, Slovénie, Saint Kitts et Nevis, Surinam, Tadjikistan, Tchad, Tchéquie, Thaïlande, Turquie, Ukraine, Vanuatu, Vénézuéla, Vietnam.
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Homosexualité légale : Moins de 25 pays
Il n'y a encore peu de pays qui légalisent l'homosexualité par des lois visant à l'épanouissement social. Même si ce n'est pas tous les pays qui autorisent le mariage entre conjoints de même sexe et l'adoption de parents homosexuels, plusieurs de ses pays ont des lois en vigueur importantes.
Afrique du Sud, Allemagne, Argentine, Belgique, Brésil, Canada, Costa Rica, Danemark, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Irlande, Islande, Israël, Luxembourg, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède, Suisse, Uruguay.

Pour plusieurs pays comme la Thaïlande, l'homosexualité n'est pas reconnue par le gouvernement. Toutefois, la société a un profond respect des hommes et des femmes qui sont d'orientation homosexuelle. Peu importe dans le pays que l'on visite, il faut faire attention.

GALERE DES HOMSEXUEL DANS LE MONDE ARABE!

L'Homosexualité dans le monde arabe

L'homosexualité dans le monde arabe est très mal acceptée, elle est même interdite par une loi sévère et injuste ! Regardez un peu ces chiffres...

 

Partout dans le monde, on ne compte plus les personnes arrêtées, incarcérées, torturées ou exécutées du fait de leur orientation ou de leur identité sexuelle, y compris dans des pays dits "développés" comme les USA, où certains États conservent des lois "anti-sodomie".

Cependant la situation dans le monde arabe est une des plus graves, L'homosexualité y est très mal acceptée, d'abord elle est interdite par la loi (dans la plupart des pays arabes) et elle est très mal vue par une société très conservatrice et traditionnelle, guidée la plupart du temps par des valeurs religieuses. La communauté homosexuelle dans les pays du monde arabe est donc une des minorités les plus opprimées.

Certains états islamistes tels que L'Iran, La Mauritanie, l'Arabie Saoudite, le Soudan et le Yémen vont jusqu'à la peine de mort (s'il y'a relation et rapport). Mais selon les interprétations de la Charia, les châtiments envisages pour ces individus varient selon les cas. Ainsi la peine de mort est requise pour un homme, 74 coups de fouets pur un mineur et 100 coups pour une femme (mais au bout de 3 récidives, c'est la mort)

Dans les autres pays :


En Malaisie, la peine maximale est de 20 ans d'emprisonnement.
Dans les Émirats Arabe Unis, la sanction est de 14 ans d'emprisonnement.
Au Bahrein, une peine peut aller jusqu’à 10 ans avec des châtiments corporels ou non.
Pour le Bangladesh et La Libye c'est de 5 a 7 ans.
En Irak, la législation est assez stricte et des peines de prison peuvent être prononcées.
Le Pakistan quant à lui punit de 2 ans d'emprisonnement.
Enfin, au Liban, les cours pénales continuent de juger des homosexuels en vertu de l'article 534 du code pénal de 1943 qui condamne "tout contact physique et union contre nature" a des peines variant de 6 mois a 1 ans de prison (Le Liban possède donc un étroit avantage par rapport a ces autres pays)

Par contre en Égypte et en Jordanie l'homosexualité est décriminalisée depuis 2001.

Au final, dire que dans la "communauté homosexuelle" occidentale, on recherche le droit de vivre fièrement, normalement et porter les derniers vêtements à la mode tandis qu'en Orient des personnes demandent juste le droit de vivre...